Leïlindel Stzen [Terminée]

[mode nowhere: on]Aheum aheum... Avant d'utiliser une merveilleuse fonction nommée affectueusement le copier/coller pour mettre ma fiche ici, j'aimerais dire à l'intention d'une certaine personne qui se reconnaîtra... CHAOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOS.
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Nom : Stzen (véritablement Ossoen)
Prénom : Leïlindel (véritablement Ylidia)
Âge : 130 ans
Sexe : Féminin

Race : Ondine
Profession désiré : Voyageuse (bon, ce n'est pas vraiment une profession, on s'entend, mais elle n'a pas de profession spécifique, donc... XD)

Description physique:
De taille moyenne, Leïlindel est élancée et gracieuse comme la grande majorité de ceux de sa race. Sa chevelure aussi noire que l’ébène est naturellement et très légèrement ondulée. Elle lui arrive environ au milieu du dos. Ses yeux d’un bleu profond sont parfois teintés d’argent, tout cela selon l’intensité et l’angle de la lumière à laquelle Leïlindel fait face. Son regard semble souvent se perdre dans une nostalgie inconnue et laissent percevoir les replis les plus profonds de l’âme de la Ondine si on prend le temps de le scruter bien comme il le faut. Ses traits sont doux et pourraient être comparés à ceux d’un elfe. La plupart du temps, ils expriment le calme et la sérénité, mais ils deviennent parfois plus durs selon la situation. Ses oreilles, bien qu’elles soient petites et bien cachées par ses cheveux, sont quelque peu plus pointues que la moyenne, autre aspect physique qui pourrait la faire ressembler légèrement au peuple sylvestre. Sa peau de porcelaine, aussi blanche que la neige, semble parfois prendre un aspect plus bleuté, tout cela encore en lien avec la lumière. La jeune femme a une apparence si fragile que certaines personnes ont parfois peur qu’elle se brise si elles la touchent.

Sa voix, calme, douce et apaisante, devient puissante et enchanteresse lorsqu’elle chante, un peu comme celle des sirènes. Concernant les traits physiques rappelant ce peuple, même si Leïlindel a plus l’apparence d’une humaine, elle a une spirale d’écailles argentées qui entourent sa jambe droite. Sinon, elle ressemble a une jeune femme d’une vingtaine d’années.

Description psychologique:
Leïlindel est une personne relativement calme dans la vie de tous les jours. Elle ne s’énerve pas pour rien, et pour qu’elle pique une colère monumentale, il faut vraiment s’être attaqué à quelque chose auquel elle tient vraiment ou l’avoir profondément blessée. De nature optimiste, elle tente toujours de voir le bon de côté des choses, les solutions, l’espoir. Persévérante, elle ne se décourage pas facilement. Elle a bien sûr ses moments où elle se dit « à quoi bon », mais ceux-ci ne durent jamais très longtemps, car elle reprend facilement espoir. Elle ne parle pas énormément, elle considère que les mots font parfois plus de mal que de bien et qu’ils ne sont pas toujours nécessaires, car le physique parle tout autant, spécialement les yeux. Bon, elle va évidemment répondre si quelqu’un lui parle, mais si elle est avec quelqu’un et que cette personne ne parle pas, elle ne va pas du tout se sentir obligée de dire quelque chose, contrairement à certaines personnes qui tentent de meubler de paroles inutiles le moindre silence.

D’une gentillesse et d’une douceur sans égale, Leïlindel ne frapperait jamais personne, même sous l’effet de la colère. Elle ne le ferait que pour se défendre, mais même là, on ne sait pas trop ce que cela donnerait en considérant le fait que ses compétences en matière de défense sont assez limitées. Malgré cela, si elle voit quelqu’un en difficulté, elle ne pourra s’empêcher de tenter de l’aider, même si elle doit faire face à de gros colosses qui font deux fois sa taille et qui ont au moins cent fois sa masse musculaire. Elle est assez courageuse, mais n’a pas la prétention de dire qu’elle n’a peur de rien. Elle essaie plutôt de contrôler ses craintes, ce qui s’avère être assez difficile.

On pourrait qualifier Leïlindel comme étant une personne relativement méfiante. Elle ne s’ouvre pas facilement et son âme est assez difficile d’accès. Peut-être est-ce lié au fait qu’elle n’a jamais été une grande bavarde. Bien qu’elle n’accorde pas sa confiance facilement, certaines personnes croient le contraire. Mais elles se trompent…Les apparences sont trompeuses. Comme elle est débrouillarde et plutôt solitaire, la jeune femme a tendance à penser qu’elle n’a besoin de personne, ce qui est évidemment faux, car qui que l’on soit ou où que l’on soit, on aura toujours besoin de quelqu’un à nos côtés un jour ou l’autre.
Lorsqu’elle s’égare dans ses pensées, ce qui arrive régulièrement, on peut voir dans les yeux de Leïlindel une nostalgie… Une nostalgie de jours dont elle n’a malheureusement quasiment aucun souvenir. Cependant, son désir le plus cher est de savoir qui est elle est en réalité, et elle met tout en œuvre pour le savoir.

Histoire du personnage
Lors d’une journée d’été particulièrement chaude, Tanaë Ossoen, une jeune Ondine âgée de 300 ans, donna naissance à une petite fille. Dès qu’il vit l’enfant, son mari, Satias, sut quel prénom donner à la nouvelle née : Ylidia. Dans une langue ancienne, cela signifiait « brise des mers ».

Ylidia était la dernière de six enfants. Elle était également la seule fille. Bien que sa famille était pauvre, les parents et les frères de la petite lui prodiguaient tout l’amour dont elle avait besoin. Elle eut une enfance relativement normale, bien qu’elle dut commencer à aider ses parents tôt pour assurer la subsistance de toute la famille. Cela ne dérangeait pas tellement Ylidia, elle comprenait que c’était pour son bien et pour celui de tous ceux qu’elle aimait, et cela malgré son jeune âge. Elle aidait donc ses parents comme elle le pouvait sur la ferme, même s’il n’y avait pas énormément de tâches faites pour les fillettes.

Plusieurs printemps passèrent, et Ylidia grandissait à vue d’œil. Elle grandissait en santé, contrairement à sa mère qui devenait de plus en plus malade au fur et à mesure qu’elle vieillissait. Tanaë était atteinte d’une maladie très rare et inconnue. La famille Ossoen, malgré leurs petits moyens, avait fait venir plusieurs médecins de tous les coins d’Andarielle ; aucun d’entre eux n’avait su mettre le doigt sur le mal qui accablait Tanaë. Mais Satias était un battant et ne voulait pas abandonner. Il s’était endetté, mais il s’en fichait. Il allait faire venir tous les médecins de ce foutu monde, il y en avait sûrement un qui était assez compétent pour savoir ce que sa femme avait et comment la guérir! Pour obtenir suffisamment d’argent pour faire déplacer ces médecins, Satias avait commencé à tremper dans des affaires pas très nettes, ce que ses enfants ignoraient totalement. Seulement, il aurait peut-être dû les mettre au courant… et éviter une tragédie.

Un jour, Ylidia revint chez elle en fin de soirée, après avoir été porter des légumes à un ami qui habitait l’autre côté de son village. Lorsqu’elle entra dans sa demeure, elle fut surprise de la trouver aussi calme. Normalement, elle grouillait d’activité… Après tout, avec tous ceux qui l’habitaient, les moments de silence et les pièces vides étaient rares. Elle appela sa mère, son père et ses frères de nombreuses fois, mais on ne lui répondit pas. Elle s’avança donc dans la maison, mais trébucha dans quelque chose et se retrouva couchée par terre. Tournant la tête vers la cause de sa chute, elle vit avec horreur qu’il s’agissait du corps ensanglanté de son frère aîné. Ylidia le secoua et voulut le réanimer au mieux de ses connaissances, mais rien n’y fit. Lorsqu’elle détourna la tête, prise de panique, un spectacle des plus glauques s’offrit à sa vue : le même massacre s’était produit avec quatre de ses autres frères. La respiration haletante, elle vérifia avec empressement s’ils étaient vivants. Morts. Ils étaient tous morts. Elle se leva d’un bond et courut en vitesse jusqu’à la chambre de sa mère. Elle ne respirait plus… Mais son corps n’avait pas été massacré. Elle devait être morte de sa maladie. Les larmes coulant à flots, Ylidia chercha son père et son dernier frère, Zaac, partout dans la maison. Aucune trace d’eux. Il fallait alerter quelqu’un, les voisins, n’importe qui! Elle partit en direction de la porte, mais cette dernière s’ouvrit. Deux hommes et une femme, tous bien bâtis et ne semblant pas avoir de très bonnes intentions à son égard, la fixaient.

« Faites comme avec les autres », ordonna le plus grand des hommes.

Ylidia se figea. Elle n’allait certainement pas les laisser la tuer. Ils avaient tué presque toute sa famille, elle ne serait pas la prochaine sur la liste. Repartant dans la direction opposée, elle se mit à courir à toute allure dans la maison, poursuivie par l’homme et la femme. Ils jouèrent au chat et à la souris un certain moment, car Ylidia était légère et agile, elle courait donc assez rapidement et parvenait à se faufiler un peu partout. Elle grimpa sur une table, les regardant approcher. Dès qu’ils tentèrent de la rejoindre pour se saisir d’elle, elle sauta du meuble avec agilité et parvint à se faufiler entre les jambes de l’homme qui bloquait la porte. Elle partit dans une course effrénée. Son cœur battait à toute allure et elle était fatiguée, mais cela n’avait pas d’importance. Elle regarda derrière elle. On la poursuivait toujours. Elle arriva finalement près d’une rivière aux forts courants, puis... Plus rien.

Comment avait-elle atterri là? Elle ne reconnaissait plus rien. Ces arbres, elle ne les avait jamais vus… Et cette rivière non plus. En fait… Quel était son prénom déjà? Et… et son nom? Comment pouvait-elle avoir oublié une chose pareille? Comment pouvait-elle ne pas se souvenir de son propre prénom? C’était impossible, stupide même. Elle se leva lentement et observa les alentours. Elle était complètement trempée. Elle avait dû tomber dans la rivière la veille… mais pourquoi? Et comment? Elle allait bien finir par se souvenir. Elle commença à marcher, cherchant un quelconque objet, endroit ou chemin qui pourrait ramener ses souvenirs à sa mémoire. Rien. Rien du tout. Soudain, un bruit attira son attention. Un instrument de musique. Un violon. Elle se dirigea vers la source de la mélodie. Celle-ci émanait d’une petite chaumière. Par la fenêtre, elle fit un vieillard en train de jouer de son instrument. Sans s’arrêta, il pivota la tête vers elle, comme s’il l’avait entendue alors qu’elle était à l’extérieur. Il lui sourit, déposa son violon sur un meuble et vint la rejoindre dehors.

« Vous semblez confuse, mademoiselle. Puis-je vous aider? », lui offrit-il gentiment.

Elle le regarda un moment, puis répondit :

« En fait… J’ignore totalement où je suis »

« Vous venez d’où? »

« Heu… Je l’ignore »

« Eh bien, quel est votre nom, chère enfant? Peut-être que je connais votre famille… »

Elle le regarda sans trop savoir que répondre. Elle hocha négativement la tête, comme pour dire qu’elle ne connaissait pas la réponse à la question de ce vieil homme. Ce denier lui fit un sourire rassurant et la fixa d’un regard empli de bonté. Il l’invita à entrer chez lui et elle accepta malgré sa méfiance, gardant ses distances avec l’ancêtre. Il commença à lui parler de pertes de mémoires et ils discutèrent un moment, enfin, elle l’écoutait parler plus qu’autre chose. Il lui offrit de l’héberger pour la nuit, et comme elle n’avait nulle part où aller, elle accepta. Elle ne dormit pas, elle était trop méfiante. Puis, elle passa une autre nuit chez l’homme. Et une autre… et une autre. Et ainsi de suite. L’hôte de la jeune femme tentait de l’aider à retrouver la mémoire, mais rien ne semblait y faire. Lorsqu’elle croyait se rappeler un minime détail, tout s’embrouillait dans son esprit et elle perdait le fil et oubliait tout. Cependant, les nombreux jours passés en compagnie du vieillard firent qu’elle s’attacha à lui. Ils avaient développé une forte amitié. Ils avaient même décidé de la renommer en attendant qu’elle se souvienne de son prénom : Leïlindel Stzen. Cela avait été autrefois le nom de la femme du vieillard, qui se nommait en fait Helisis. Celui-ci et la jeune femme passaient pratiquement tout leur temps ensemble. Ils tentaient bien sûr de retrouver l’identité de Leïlindel, mais l’homme lui apprenait également à jouer du violon et lui parlait de lui, de sa jeunesse, de ses passe-temps etc.

Le temps passa rapidement, et plusieurs années s’écoulèrent sans même qu’ils ne le remarquent. Helisis, dont la vie sur Andarielle s’achevait tranquillement mais sûrement, décida un jour qu’il était temps pour Leïlindel de le quitter. Selon lui, elle devait tenter de reconstituer son passé, et ce n’était pas en restant ici avec lui que cela allait se produire. Il l’avait compris il y avait bien longtemps, mais il n’avait pas voulu se défaire de la compagnie de la jeune femme avant ce jour. Il savait qu’il allait mourir assez bientôt et il voulait éviter que Leïlindel le voie sur son lit de mort. L’excuse était parfaite… Comme son ami l’encourageait fortement à partir, Leïlindel se résigna à sa volonté. Avant qu’elle parte, il lui donna son violon, pour qu’elle en joue si elle se sentait seule et qu’elle se souvienne de lui. Elle partit, acceptant le présent et lui promettant de venir le visiter.

Elle tint sa promesse, mais après quelques années à errer un peu partout, elle cessa de revenir à la chaumière d’Helisis. Elle savait qu’il était mort, elle l’avait ressenti à l’instant même où il avait expiré, et ce sans avoir été le voir.

Depuis, Leïlindel voyage, accomplissant des petits boulots pour qui le lui propose afin d’assurer sa subsistance. Elle tente toujours de recoller les morceaux de son passé, car jusqu’ici, seules des odeurs et des endroits lui ont procuré un vague souvenir… mais rien de plus.

Welcome!

J'espère que tu t'amuseras beaucoup parmis nous!

Merci beaucoup!

Mon plaisir mademoiselle,

Amuse toi bien