L'étrange marchand

Un chariot arriva à bon pas dans la ville avec son conducteur Gaëlien entouré de sa cape couleur feuille. Il laissait parfois échapper un doux regard espiègle à un des enfants qui courraient autour en lui souriant. Oui réellement la beauté à sa plus simple expression est, pour Domilion, le sourire d'un enfant. Celui-ci se rendit jusqu'à l'endroit où il vendaient ses oeuvres et différentes marchandises végétales habituellement. Il sortit un grand panier recouvert d'un tissu coloré que les enfants applaudirent en se ruant contre les jambes de celui-ci. Toujours aussi attendrit malgré lui il les fit reculer doucement avec un geste de mains large leur offrant un sourire chaleureux et enleva d'un coup sec la petite nappe. Plusieurs grandes miches ainsi des confitures de toutes sortes se cachaient sous le morceau textile. Il tendit de petits ustensiles en bois à chacun pour qu'il puisse couper le pain et se servir de la confiture.

Pendant que la marmaille s'amusait à déguster les produits de fruits, Domilion sortit quelques peintures, sculptures et bijou de bois parfumé devant son étale. Il sorti une petite harpe finement sculpté qu'il avait fabriqué et joua un air à son goût devant les personnes qui paissaient par là s'arrêtant une fois de temps à autre pour conclure un marché.

La journée passa assez rapidement. Les enfants jouant devant son étale pendant qu'il chantait à quelques moment, d'autres il vendait ses oeuvres, lui offrait de temps à autre un sourire reconnaissant et pétillant. Le coeur un peu attristé, il dût repousser gentiment les enfants car il devait partir, leur promettant cependant de revenir à son l'orphelinat les voir. Il regarda la ville autour de lui, elle avait tant changé depuis son enfance et les villages voisin s'étaient presque soudé à elle avec le temps puisque celle-ci avait grossit. Son village avait été non loin mais maintenant il avait fait un avec cette citée. Lentement il alla voir des troubadours qui lui avait prêté un cheval et son chariot pour qu'il puisse emporter sa marchandise. Il leur redonna respectueusement les remerciant du fond du coeur en leur donnant le reste de ses oeuvres pour qu'ils puissent vivre plus facilement un moment. Les troubadours, dont la plupart étaient son élève au chant ou à l'instrument, le regardèrent partir avec une certaine nostalgie. Ils ne l'avaient jamais réellement connu et il n'en serait rien probablement jusqu'à la fin de leur vie. Embarquant habilement sur sa monture, il décida d'aller puiser sont inspiration au centre des arts où il pourrait communier son énergie artistique avec d'autres personnes.[color:6092=#99ccff:6092]

» Le marchand d'algues, de corail et d'herbes marines.