La journée était douce, le soleil chauffait docilement les pierres plate et adoucci par le torrent sur le rebord d'un petit ruisseau qui passait proche de là. Cet endroit de la forêt, assez éloigné, était un endroit calme et reposant où Domilion cultivait son potager en prenant un soin méticuleux de l'arbre qui lui servait vaillamment de demeure. Le soleil était déjà bien haut dans le ciel pendant que ses rayons passaient à travers le toit formé de multiples voiles volant au vent. Celui-ciavait plus d'une chambre selon la température et changeait selon celle-ci. Dans les beaux jours ensoleillé, il aimait dormir dans celle-ci sous cette chaude lumière jusqu'à ce que l'astre solaire atteigne sa pleine puissance et que la chaleur soit moins confortable. La douce paresse le quittant il se leva lentement savourant encore quelques seconde de bien-être pour ensuite descendre quelques escalier de bois dans l'arbrepour se rendre à une vaste salle dont le toit garni de plante grimpante laissant pendre de juteux fruits mûres. Il en cueilla quelques uns au passage les dégustant avec un profond respect envers les plantes qui le nourrissait si bien. Ce fut finalement sur la plus massive et longue branche de l'arbre sur laquelle il avait hérigé un balcon qu'il s'arrêta devant son chevet à peinture. Le Gaëlien s'assit sur le tabouret qu'il avait mit à son intention là pour peinture et nettoya les pépin des fruits qu'il avait mangé. Il garde un pépin de chaque fruit pour le replanter mais broya les autre pous en faire un pigment violet intense. Passant une main désinvolte dans ses cheveux il plissa lentement les yeux calculant avec attention sa toile posée devant lui. Puis comme si une tempête avais éclaté au creux de ses mains il se mit à peinturer avec une passion, une vitesse et une précision qui lui était bien propre. Le flou d'un visage féminin apparru bientôt sur la peinture et plus que le temps avançait, plus que les traits semblaients distinc et rafinné. Après une heure intensive il laissait cet oeuvre sécher sa première couche et alla s'asseoir au piano de son enfance qu'il avait réussi à conserver en majorité devant parfois remplacé des pièces qu'il fabriquait lui même maintenant. Il prit une grande inspiration et chanta avec douceur les mots suivant gardant les yeux fermé et le visage un peu incliné sur le côté.
Tu es ombre lumineuse de mon passé
Le salue de ma destiné
Elle était telle une fleur d’hiver inassouvi
Désirant s’abreuver d’un soleil terni
Revêtant chaque soir un manteaux céleste
Aucun souvenir cependant il me reste
Ombre de l'éternité
Naissance de la création
Fin de la vitalité
Début de l'abandon
Les vapeurs du passé
Me restent ainsi inanimé
Ainsi chaque jours je pris
Pour une nouvelle prophétie